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Ancien parachutiste assassiné à Montauban : les militaires français, cibles privilégiées de la racaille ?

La semaine dernière, un ancien militaire a été sauvagement assassiné en présence de sa famille. Génération Z revient sur cet événement aussi scandaleux que révélateur. 

Éric Zemmour rend hommage au caporal-chef Emmanuel Cueff

Fidèle à ses principes et soucieux de témoigner à nos armées d’un soutien à la hauteur de leur engagement au service de la France, Éric Zemmour a salué la mémoire d’Emmanuel Cueff. Ancien du génie parachutiste, il a été assassiné par une bande ethnique à Montauban vendredi dernier, battu à mort sur le parking d’un restaurant dans lequel il venait de dîner en compagnie de son épouse, elle aussi violentée.

Ainsi nos soldats, même retraités, risquent-ils constamment leur existence, non plus seulement sur les théâtres extérieurs où notre pays les dépêche, mais aussi en métropole, sous les yeux de leur famille, alors qu’ils devraient pouvoir couler des jours tranquilles dans la quiétude de leur retour à la vie civile.

Est-ce donc désormais le sort que la France réserve à ceux qui la servent avec le plus d’abnégation ?

Comme le fait justement remarquer Éric Zemmour via son compte Twitter, « en refusant de condamner les bourreaux, on condamne à mort les innocents », et si la peine de mort a été abolie pour les meurtriers, elle ne l’a pas été pour leurs victimes, qu’elles soient civiles ou militaires.

L’enquête devra bien entendu déterminer les circonstances exactes de ce drame. Mais l’opinion publique n’a que trop l’habitude de ces bandes qui n’ont aucune considération pour la vie humaine en général et pour la vie des Français en particulier.

Agressions de militaires : un phénomène plus courant qu’il n’y paraît

Malheureusement, le meurtre d’Emmanuel Cueff ne saurait être considéré comme un incident isolé : dans la France remplaciste chère à nos dirigeants actuels, voilà longtemps que les forces de l’ordre et les militaires – ainsi que leurs familles – sont pris à partie et agressés en toute impunité par la racaille, durant leurs heures de service bien sûr, mais aussi en dehors, et ce sur l’ensemble du territoire national. 

Si ces agressions ne provoquent guère de remous dans les milieux médiatiques (attentats caractérisés mis à part), elles sont très largement relayées et commentées au sein des forces de l’ordre et des différents corps d’armée. Voici quelques exemples glanés au hasard dans l’actualité de cette dernière décennie : 

En janvier 2011, à Carcassonne, deux jeunes soldats du 3e RPIMa qui fêtent un anniversaire en terrasse avec leurs amis sont subitement attaqués après avoir été ciblés par une petite dizaine d’individus ; l’un des militaires passés à tabac perd connaissance avant d’être conduit à l’hôpital le plus proche.

En septembre 2012, à Castres, des militaires du 8e RPIMa interviennent en marge d’une fête locale pour mettre fin à l’agression d’une adolescente par un groupe de racailles. Traités de « sales français » et de « sales militaires », les soldats sont attaqués à coups de tessons de bouteille et l’un d’entre eux, âgé de 21 ans, perd l’usage d’un œil.

En juillet 2013, à Brive, des militaires du 126e RI et leurs épouses sont passés à tabac devant leur domicile par une bande venue d’une cité voisine ; l’un des militaires est hospitalisé après avoir reçu un coup de couteau, tandis que l’une des épouses alors enceinte perd son enfant sous la violence des coups. 

En avril 2016, à Clermont-Ferrand, deux jeunes soldats du 92e RI sont attaqués par surprise et tabassés par une bande de huit individus. L’un des deux soldats voit son pronostic vital engagé. La police découvre que les agresseurs n’en sont pas à leur coup d’essai et qu’ils s’en prennent volontairement à des militaires préalablement identifiés comme tels.

En juin 2019 à Toulouse, quatre militaires du 1er RCP âgés d’une vingtaine d’années sont attaqués à proximité d’une discothèque ; l’un d’entre eux est hospitalisé dans un état grave après avoir été poignardé à plusieurs reprises. Il sera finalement sauvé par les urgentistes.

Plus récemment, en septembre 2021 à Brest, un groupe de migrants clandestins s’en est pris à deux militaires qui sortaient d’une soirée entre amis.

Ces quelques exemples impliquent systématiquement des militaires en civil, agressés en dehors de leurs heures de service et plus ou moins identifiés en tant que serviteurs de la France. Le comble étant que ces derniers sont parfois punis par leur hiérarchie, particulièrement lorsqu’ils ont eu le malheur d’essayer de se défendre.

Quant aux agressions – on devrait ici plutôt parler de tentatives de meurtres – subies sous l’uniforme (attaques au couteau, à la voiture-bélier, tirs directs, etc), chacun sait qu’elles se sont multipliées depuis les meurtres commis par Mohammed Merah et la guerre contre l’État islamique. 

Cachez ces uniformes que nous ne saurions voir

Les militaires français constituent donc aujourd’hui des cibles privilégiées pour tous ceux qui, sur notre sol, ont décidé de nous faire la guerre.

Les états-majors ont parfaitement conscience de cette réalité puisque, en dehors des patrouilles et des exercices, les troupes ont interdiction de quitter leurs emprises en portant l’uniforme. En somme, nos armées défilent fièrement sur les Champs-Elysées le 14 juillet, mais ont pour ordre de se cacher le reste de l’année. Pour leur propre sécurité.

Car en civil comme en uniforme, nos soldats incarnent envers et contre tout une certaine image de la France, de son histoire et de sa grandeur, une image devenue insoutenable aux yeux de nombre de ses ennemis. À travers les militaires, c’est la symbolique d’une France patriote et engagée qui est attaquée. À travers les militaires, c’est la symbolique d’une France méprisée et haïe qui est prise d’assaut. 

Reste à savoir s’il est bien normal que les militaires – ou ex-militaires – français aient à raser les murs dans leur propre pays, quand ils ne risquent tout simplement pas leur vie en sortant de chez eux.

Le caporal-chef Emmanuel Cueff, reconverti dans l’entrepreneuriat après 17 ans d’engagement sous les drapeaux, laisse derrière lui une femme et deux enfants.

Une cagnotte leetchi a été lancée en soutien à sa famille [1].

Ralph H.
Rédacteur

¹ https://www.leetchi.com/c/manu-cueff-49?utm_source=facebook&fbclid=IwAR1iQH4KZHcnUeN1CXFFpcKccFkv7BdOlpOLi9hslnjrkqZk320WgBEuNQs

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