Articles

Afghanistan : l’équilibrisme chaotique de Macron

Suite au retrait des forces américaines du territoire afghan et la chute de Kaboul aux mains des groupes taliban, Emmanuel Macron s’est exprimé ce lundi 16 août. Génération Z revient sur les conséquences des décisions prises par le chef d’état Français. 

Révolution talibane

Après plus de 20 ans d’intervention militaire, les armées américaines se sont retirées du sol afghan sur décision du président Joe Biden. Cet acte a succédé à l’armement et la formation de l’armée nationale afghane amorcée par l’armée américaine depuis 2001. La France, comme l’a rappelé Emmanuel Macron, fut engagée dans ce conflit de 2001 à 2014 et déplore à ce jour la tragique perte de 90 soldats français. Cette intervention jugée “juste” par le Président de la République et “visant à combattre le terrorisme”, s’avère être aujourd’hui un échec colossal pour les forces alliées. La reprise du pays par les Taliban à provoqué, ces derniers jours, un départ massif de la population et une opération d’évacuation des ressortissants français, toujours sur le territoire, à été lancée. 

Réactions politiques et internationales 

La corruption et la couardise de l’armée afghane qui a abandonné les armes, sans même combattre, à l’arrivée des talibans, a plongé la population dans la terreur et a provoqué sa fuite. A cela, de nombreux gouvernements se sont portés garants de l’accueil massif de réfugiés. C’est le cas du Canada qui se dit prêt à accueillir 20 000 réfugiés afghans ainsi que les États-Unis, susceptibles d’en réinstaller jusqu’à 30 000 sur leur territoire. Outre-manche, la tendance politique est également en faveur de l’accueil des réfugiés afghans comme en témoigne le député conservateur John Baron : « En tant que pays, nous devons faire notre part pour tendre la main et accueillir les réfugiés et les demandeurs d’asile. »

En réaction à la situation et aux nombreuses prises de paroles, Eric Zemmour s’est exprimé sur Twitter : « Chez nous les éternels adorateurs de l’Autre nous pressent déjà de faire venir de nouveaux boat people. Ne nous laissons pas prendre aux mirages d’un faux humanisme. Nous n’avions rien à faire chez les Afghans et les Afghans n’ont rien à faire chez nous ». 

L’allocution quelque peu jupitérienne du Président de la République semble en effet inutile. Dans un conflit qui n’est pas le nôtre et dont nous ne devons en aucun cas assumer les retombées, la prise de parole d’Emmanuel Macron est discutable, même s’il a justifié sa prise de position lors de son discours : « En étant du côté de ceux qui se battent pour la liberté, […] c’est le choix de la raison, de ce que nous sommes profondément ». Il ne faudrait cependant pas, la tête emplie d’idéaux, se bercer d’illusion et considérer l’étiolement de notre âme pour de l’humanisme et de la générosité

L’éternel « en même temps » macronien  

L’allocution du Président de la République a été également une nouvelle occasion de comprendre les limites de la pensée macronienne.

Emmanuel Macron n’a pas manqué d’évoquer l’augmentation des flux migratoires qui découleront fatalement de la déstabilisation de l’Afghanistan. Ses déclarations sur la stratégie qu’emploiera la France pour gérer ces nouveaux flux ont été néanmoins générales et évasives. Le Président a notamment affirmé que « la France fait son devoir pour protéger celles et ceux qui sont menacés », tout en précisant que « l’Europe ne peut pas assumer les conséquences à elle seule » et qu’elle devait se protéger contre une immigration massive et incontrôlée.

Ce jeu d’équilibriste typiquement macronien n’est pas sans rappeler la célèbre formule de Rocard : « La France doit prendre sa part, mais ne peut pas accueillir toute la misère du monde ». L’histoire récente nous a malheureusement démontré que la fermeté à l’égard de l’immigration s’éclipse presque systématiquement devant des considérations “humanistes”. Comme le dit souvent Eric Zemmour : « lorsque l’on vous dit que l’on va être ferme face à l’immigration tout en restant humain, vous pouvez être sûrs qu’il n’y aura aucune fermeté. »

La stratégie d’Emmanuel Macron n’a rien d’étonnant : pris dans un étau entre le rejet de l’immigration par les Français et ses soutiens de gauche immigrationnistes et pseudo-humanistes, il ne peut que se réfugier dans un discours convenu, afin de ne mécontenter personne.

Conscient que l’immigration est un sujet sensible en France, le Président a également pris soin de contourner la question en insistant sur l’importance de l’action de l’Union Européenne. Le Président a notamment annoncé que la France, l’Allemagne, ainsi que d’autres Etats européens porteront « une initiative pour construire une réponse robuste, coordonnée et unie qui passera contre la lutte des flux irréguliers, la solidarité dans l’effort, l’harmonisation des critères de protection, et la mise en place de coopérations avec les pays de transit et d’accueil. » Emmanuel Macron cherche une nouvelle fois à mettre en avant l’Union Européenne. Pourtant, celle-ci n’exerce qu’une très faible influence au Moyen-Orient. De surcroît, l’efficacité de l’Europe face aux flux migratoires est pour ainsi dire inexistante, en témoigne la crise de 2015, au cours de laquelle les institutions européennes ont brillé par leur silence. 

Conséquence de l’immigration afghane   

L’accueil d’une nouvelle vague de migrants serait une catastrophe pour la France, qui est déjà exsangue. Bien sûr les nouveaux prédicateurs de la doxa nous martèlent qu’ils sont un réel enrichissement pour notre pays, et que parmi eux se trouvent les futurs Montaigne. Les Francais savent au contraire que parmi eux peuvent se cacher surtout des futurs Salah Abdelslam. Si l’on met toute émotion de côté au profit de la rationalité et que nous étudions des chiffres récents portant sur la population afghane, nous notons que selon une étude du Pew Research Center, 99% des musulmans afghans sont en faveur de l’application de la Charia dans leur pays, et que parmi eux, 85% sont pour la lapidation en tant que punition de l’adultère. Nous comprenons donc vers où leurs coeurs balancent. 

Au-delà des aspects religieux, il est intéressant de voir à quel point certains Afghans ont une relation à la paix sociale toute particulière une fois arrivés en France. Il suffit de jeter un coup d’oeil sur l’actualité pour voir un inventaire à la Prévert de crimes en tout genre commis par des Afghans, dont voici un florilège. On a vu à Rennes récemment, des agressions au couteau par deux Afghans. A Lyon le même scénario impliquant un Afghan et une arme blanche. Pareil il y a quelques semaines, au Mans une rixe entre Afghans qui a fait un mort. Et on peut encore rajouter des dizaines de faits divers ces derniers mois, impliquants des personnes issues de la communauté afghane. 

Ces quelques faits parlent d’eux même et il n’y a rien à rajouter. Si encore une fois nous cédons aux sirènes de l’humanisme dévoyé pour accueillir des peuples qui ne partagent pas les mêmes valeurs que nous, nous risquons d’empirer une situation déjà fort alarmante en France. “Qui fait l’ange fait la bête” disait Pascal et parfois, des intentions louables peuvent mener au plus grand chaos.  

La rédaction

Génération Z

Les articles

Voir tous les articles