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« Au cœur du Z » : Un journaliste indépendant infiltre Génération Z

Récemment, le journaliste Vincent Bresson a publié un livre intitulé « Au cœur du Z », une enquête réalisée sur Génération Z. Que penser de cette maigre investigation ?

Le journaliste Vincent Bresson a infiltré le mouvement Génération Z durant quatre mois avant de publier « Au cœur du Z », un ouvrage rédigé en quelques semaines et qui a clairement pour objet de décrédibiliser les actions de nos militants. Il aurait constaté de multiples manœuvres souterraines et prétend, sans preuves tangibles, avoir entendu plusieurs propos racistes. Au-delà du prisme idéologique et de nombreuses approximations, cette enquête semble avoir été contreproductive, tant la difficulté a été grande pour rassembler un ensemble de preuves solides. L’absence de menaces et de représailles, évidemment légitime, démontre également que les soutiens d’Éric Zemmour, contrairement à d’autres organisations, sont profondément pacifiques et en faveur de la liberté d’expression, bien loin des caricatures auxquelles ils sont confrontés.

Une infiltration idéologiquement orientée 

Plusieurs dizaines de militants GZ et Reconquête! ont noué des liens avec un dénommé Vincent Carayon, jeune homme de vingt-sept ans qui a rejoint notre mouvement en septembre 2021. Au cours de l’automne, il semble s’engager totalement à nos côtés. Il participe au collage, se rend régulièrement aux meetings de notre candidat et a même l’opportunité de surveiller le siège de campagne quelques nuits. 

Cinq mois plus tard, le temps d’écrire un livre de trois cent pages, nous apprenons qu’il s’agit en réalité d’un journaliste « indépendant », écrivant fréquemment pour Le Monde ou le Slate Magazine. Vincent Bresson, de son vrai nom, a alors un objectif  simple : « révéler des informations d’utilité publique » sur la campagne menée par les jeunes sur le terrain et sur les réseaux sociaux. C’est ainsi qu’il exprime sa volonté dans une vidéo publiée sur la chaîne StreetPresss et reprise avec complaisance par Konbini

Pourtant, cette démarche prétendument objective est orientée idéologiquement. Le nombre conséquent de chapitres est frappant : quarante parties, censées relater les différentes observations du journaliste. Aucune ne met en avant la qualité d’engagement de milliers de jeunes. Pire, Vincent Bresson semble oublier que le mouvement s’étend sur l’ensemble du territoire national. Hormis quelques heures passées à Bordeaux et Nantes, ses actions se fixent uniquement sur une poignée d’arrondissements parisiens. 

De flagrantes imprécisions et contradictions  

Être engagé politiquement ne pose aucun problème. Étudier l’évolution d’un mouvement politique naissant de manière neutre et objective non plus. Mais confondre les deux est intellectuellement malhonnête. Vincent Bresson tente à plusieurs reprises de rappeler sa neutralité en affirmant qu’il ne souhaite que décrire des faits. Toutefois, ces derniers sont minutieusement choisis et utilisés systématiquement pour que le lecteur en arrive à une conclusion simpliste et fallacieuse : ces militants sont racistes et d’extrême-droite. 

La rigueur et l’objectivité auraient dû l’inciter à analyser plus profondément les causes de l'engagement de ces milliers de jeunes. Elles auraient aussi dû lui permettre de comprendre que la structure de son livre se base sur ses seuls dires, invérifiables. Faudrait-il le croire sur parole lorsqu’il prétend avoir entendu le mot « nègre » lors de son premier collage ? Le manque d’exemples pour justifier sa thèse, l’oblige même à parler d’un vulgaire porte-clés sur lequel il y aurait eu une petite arme accrochée. Avoir besoin de citer un tel détail démontre clairement un manque d’éléments tangibles. 

Cette carence explique également une autre imprécision concernant une soirée du Nouvel An à laquelle il a participé. Il souligne, page 290, qu’une militante lui « raconte que la soirée n’est pas estampillée GZ, conformément aux ordres d’Hilaire et Stanislas ». Pourtant, il affirme dès la première seconde de sa vidéo, « qu’au Nouvel An Génération Z, il y a eu une personne qui a chanté un chant de la Wehrmacht » devant lui. Le but est clair : discréditer tout un mouvement en faisant passer une soirée privée sans aucune participation officielle pour un évènement organisé par le parti tout en décrivant une scène que nul ne peut prouver. Malgré tout, l’honnêteté oblige à remercier chaleureusement Vincent Bresson pour le contenu du chapitre 23 qui retranscrit en six pages la déclaration de candidature d’Eric Zemmour le 30 novembre 2021, d’autant plus que cette vidéo a été censurée, injustement, par YouTube, en en interdisant l’accès aux mineurs. 

« Je redoute forcément ce moment où ils apprendront que derrière Vincent Carayon il y a Vincent Bresson »

Vincent Bresson peut être heureux. Il ne lui arrivera rien. Et c’est bien normal. Pourtant, cela devrait l’interroger. Afin de comprendre certains dysfonctionnements de notre société, il suffit de réaliser un exercice assez simple : inverser la situation. Si un journaliste du Figaro avait infiltré des mouvements « antifascistes », la frange la plus radicale de ce camp – qui tente depuis plusieurs mois de saper la campagne d’Éric Zemmour – le menacerait et pourrait être violente envers lui. Pire, une telle intrusion dans un mouvement salafiste serait tellement dangereuse qu’une protection policière deviendrait indispensable pour sa sécurité. Sa consœur, Ophélie Meunier, en a fait l’amère expérience après un simple reportage à Roubaix sur les ravages de l’islamisation. 

Ces deux exemples sont emblématiques. Ils prouvent que nous ne sommes pas, contrairement à ce que voudrait prouver Vincent Bresson, un mouvement extrémiste. La violence et l’intimidation ne sont pas la marque de fabrique des sympathisants de Reconquête!. Elles constituent pourtant les principales caractéristiques des mouvements d’extrême-gauche et des mouvements islamistes.

Vincent Petagna
Rédacteur

Génération Z

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